Ousmane Dembélé n’avait besoin que d’une phrase pour faire trembler la France entière.

Vingt-quatre heures avant le choc face à l’Olympique de Marseille, l’attaquant du Paris Saint-Germain a publié sur son compte Instagram une story sobre, sans filtre ni musique, juste un fond noir et ces mots tapés en blanc : « Je ne porterai pas le brassard arc-en-ciel.

Le football, c’est le terrain, la compétition, la victoire. Pas la politique ni l’idéologie. Respect pour tous, mais respect pour le jeu d’abord. » En dessous, une photo de lui enfant, maillot du Stade Rennais sur les épaules, sourire innocent.
En quelques minutes, la story a été supprimée. Trop tard. Les captures d’écran avaient déjà envahi Twitter, TikTok, Telegram. À 22 h 17, le hashtag #Dembélé arc-en-ciel était numéro un mondial.
À 22 h 43, le compte officiel de la LFP postait un communiqué rappelant que « le port du brassard inclusif est obligatoire pour tous les capitaines lors de la journée de lutte contre l’homophobie ».
À 23 h 02, le Collectif Rouge Direct annonçait une manifestation devant le Parc des Princes le soir du match. À minuit, Adidas, sponsor personnel du joueur, retirait discrètement sa dernière campagne mettant en avant Dembélé sur ses réseaux.
Ce qui aurait pu rester une polémique de 48 heures a pris une ampleur inédite parce que, pour une fois, l’affaire ne concerne pas un joueur marginal ou un club de seconde zone.
On parle d’un champion du monde 2018, d’un titulaire indiscutable du PSG, d’un garçon discret, presque timide hors des terrains, jamais mêlé à la moindre controverse.
Et surtout, on parle d’un joueur musulman pratiquant, originaire de Vernon, dans une période où la question de la laïcité et des signes religieux dans le sport français revient sans cesse sur la table.
Dans la nuit, les camps se sont formés avec une violence rare. D’un côté, ceux qui crient à l’homophobie décomplexée et exigent des sanctions exemplaires : suspension de plusieurs matches, retrait du brassard de capitaine (qu’il porte depuis le départ de Marquinhos blessé), voire rupture de contrat.
Des personnalités politiques comme Sandrine Rousseau ou Jean-Luc Mélenchon ont immédiatement réagi, la première parlant d’« un signal effrayant envoyé à la jeunesse LGBT », le second d’« une régression intolérable dans le sport français ».
Plusieurs sponsors du club, dont une grande marque de cosmétiques très engagée sur les questions de diversité, auraient déjà contacté la direction parisienne pour exprimer leur « profonde préoccupation ».
De l’autre côté, une vague de soutien populaire massive, venue d’abord des banlieues, puis de toute une partie de la France qui se sent étouffée par ce qu’elle appelle « la dictature du politiquement correct ».
Sur Snapchat et TikTok, des milliers de jeunes, souvent issus de l’immigration maghrébine, postent des vidéos où ils brûlent symboliquement le brassard arc-en-ciel ou affichent des maillots de Dembélé floqués « Libérez Ousmane ».
Des figures de la droite dure comme Éric Zemmour ou Jordan Bardella saluent « le courage d’un homme qui refuse de se soumettre à l’idéologie woke ».
Même certains supporters historiques du PSG, d’ordinaire plutôt progressistes, se surprennent à défendre le joueur : « On l’oblige à porter un truc auquel il ne croit peut-être pas, c’est ça la tolérance ? »
Au milieu, le PSG et Luis Enrique marchent sur des œufs. L’entraîneur espagnol, lors de la conférence de presse d’avant-match, a tenté une pirouette : « Ousmane est un garçon exceptionnel, il respecte tout le monde. On va gérer ça en interne, comme une famille.
» Mais la famille, justement, est divisée. Vitinha et Achraf Hakimi, proches de Dembélé dans le vestiaire, auraient refusé de condamner publiquement leur coéquipier. À l’inverse, plusieurs joueurs cadres, dont Kylian Mbappé (qui n’a pas encore réagi officiellement), seraient « très gênés » par la situation, selon des sources internes.
La direction du club, elle, est coincée entre plusieurs feux : la LFP qui menace d’une amende record et d’un retrait de points en cas de non-respect du règlement, la mairie de Paris qui finance une partie des actions sociétales du club et qui a déjà fait savoir qu’elle « étudiait toutes les options », et Qatar Sports Investments, propriétaire du PSG, qui n’a aucun intérêt à froisser l’opinion publique française mais encore moins à voir son image associée à une polémique homophobe dans les pays occidentaux.
p des Loges. Selon plusieurs témoins, la discussion a duré plus de deux heures. À la sortie, le joueur n’a rien dit, le visage fermé.
Le président, lui, a seulement lâché aux journalistes : « On trouvera une solution qui respecte tout le monde. » Traduction : personne ne sait encore ce qui va se passer dimanche soir.
Car voilà le nœud du problème : la LFP a beau menacer, elle ne peut pas forcer physiquement un capitaine à porter un brassard. Si Dembélé maintient sa position, plusieurs scénarios sont possibles. Le plus probable : le brassard sera confié à un autre joueur (probablement Kimpembe ou Donnarumma).
Mais alors, l’image sera terrible : Dembélé entrant sur la pelouse sans brassard, sous les huées d’une partie du public et les applaudissements d’une autre. Une fracture visible, en direct à la télévision, devant 60 000 personnes et des millions de téléspectateurs.
Certains au club espèrent encore un compromis à la Idrissa Gueye l’an dernier : le joueur prétexte une blessure de dernière minute et laisse le brassard à quelqu’un d’autre sans avoir à s’expliquer. Mais Dembélé, cette fois, semble décidé à aller jusqu’au bout.
Des proches affirment qu’il a reçu des milliers de messages de soutien, y compris de joueurs évoluant dans le Golfe ou en Arabie saoudite, et qu’il se sent porté par une forme de mission.
En attendant, la France entière retient son souffle. Dimanche soir, au Parc des Princes, un simple bout de tissu de quelques centimètres carrés risque de devenir le symbole d’un pays qui ne sait plus où placer la frontière entre sport, religion, politique et liberté individuelle.
Et quelque chose nous dit que, quel que soit le choix final d’Ousmane Dembélé, une partie du public quittera le stade en ayant l’impression d’avoir perdu. Peut-être pas le match. Mais quelque chose de plus grand.
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